La nature, élevée par l'avidité humaine et exploitée, mais abandonnée pour les mêmes raisons, semble similaire à notre façon de vivre dans ce monde. Poursuivant une compétition incessante au sein du système, nous vivons sous le poids de la responsabilité, ajustant notre existence aux cadres imposés par quelqu'un d'autre. Baudelaire a critiqué cette représentation sociale. Il a défendu les marginaux rejetés par la société, trouvant la beauté en eux et les présentant au monde de sa manière unique. Dans ce projet, nous tentons de raconter que nous ne sommes jamais simplement des pions sur un échiquier, ni de simples rouages dans une machine. Tout comme l'humanité n'est jamais le maître de la nature, la société ne peut nous enfermer. Comme les fleurs sauvages qui trouvent leur propre place dans les montagnes et les prairies en cherchant leur propre valeur, trouver notre propre beauté, nous aimer et vivre ainsi pourrait être la destination de notre vie. Espérons que, tout comme les fleurs qui fleurissent au printemps, nous aussi pourrons éclore….